Voyage dans les îles Canariennes :
Les Canaries

La côte N-O : La forêt de Los Tilos

 

Sur la route nous rencontrons des champs de bananiers. C'est une culture omniprésente sur l'île. Sur certaine culture, les champs sont recouvert de bâche plastique, d’ailleurs ces champs sont très facilement observables sur Google earth. Sinon l'Euphorbia canariensis est présente dans toutes les Canaries.

 

Un peu avant Saint Andrés y Sauces, nous rentrons dans la forêt de laurier : la Laurisilva, (réserve de la biosphère reconnue par l'Unesco). La forêt de Los Tilos (1000m altitude) est considérée comme une forêt primitive, très humide avec un sous bois riche en fougères. Les arbres les plus courant sont Ocotea Foetens, Laurus azorica, Ilex canariensis et Prunus lusitanica.


Le long du sentier apparait une flore succulente comme Aeonium escobarii et ce Tenochii rubitshirtus  ;-)

 

Il y a aussi l'Aeonium goochiae :

 

Ou bien Aichryson bollei, petite succulente endémique de l'île :

 

Aichryson  du grec AEI «  toujours éternel »et de CHRYSOS « jaune / or » en rapport de la couleur des pétales. Ce sont des plantes de la famille des Crassulaceae  endémiques des îles Canaries, de Madère et des Açores. Elle comprend environ 15 espèces, avec tiges et feuilles succulentes.  Elles sont très semblables au genre Aeonium, mais poussent aux marges des forêts de Laurus ou des Pinus canariensis, de ce fait elles préfèrent une certaine pénombre avec substrat humide.

Après une pause repas en compagnie d’un pinson bleu peu farouche, nous sommes remontés un peu plus au nord vers Barvolento, dans un petit village près du Mirador de La Tosca. L'Amaryllis belladona (Amaryllidacée) prospère bien, nous la trouvons dans les jardins, sur le bord des routes, dans les champs, bref un beau spectacle :

 
Elle est originaire d'Afrique du sud (région du Cap) et elle a besion d'un climat de type méditerranéen à été chaud et sec et à hiver humide.

Un peu plus loin, il y a une dizaine de magnifiques dragonniers : Dracaena drago, c’est une plante arborescente monocotylédone de la famille des Dracaenaceae. Elle a l'allure d'un grand parasol qui peut atteindre jusqu'à 20 m de hauteur. C'est une espèce emblématique des îles Canaries où elle a presque disparu des milieux naturels.


La résine qui s'écoule des blessures prend en séchant une couleur rougeâtre, d’ou le nom de "sang du dragon". On attribuait à l'arbre des vertus magiques et à sa résine des propriétés thérapeutiques.


On trouve sur les quelques rares habitations, des Aeonium colonisant les toits, les murs, comme cet Aeonium holochrysum facilement identifiable par le trait brun caractéristique sur les feuilles :

 
Quand à celui là, j'ai un doute ?

Des habitations, avec les cultures en terrasse, sans oublier une belle colonie de cochenille bien grasse.

 

Nous sommes rentrés par la même route qui longe la côte est, c'est une zone un peu sèche car la majorité des nuages sont retenus par la Caldera de Taburiente.

Bref étant du bon coté de la montagne j'ai pu observer les talus, j'ai trouvé Aeonium david-bramwellii? qui forme des grosses rosettes.


 

Aeonium david-bramwellii avec probablement des hybrides?

Les falaises sont colonisées par Euphorbia canariensis.


 

Euphorbia obtusifolia, elle forme des buissons de 1.5m de haut aux  branches fines, elle est présente sur toute l'île.


Celle là était en floraison et fructification.


Voilà Fin de la journée.